J’aime la nuit.
J’aime la nuit parce qu’elle me permet d’être libre.
Elle me permet tout doucement, discrètement,
Pendant qu’il dort et fait l’innocent,
D’enlacer le monde de mes bras pensants.
Elle me permet de lui parler amicalement.
Et je m’adresse à lui comme à une maman
Je lui livre mes plus grands secrets
Lui fait part de mes brûlants désirs.
Et il devient compagnon tendre dans la nuit
Se met à la place du sinistre vide
Et comble les plus forts ennuis
En racontant l’histoire,
Celle dont on ne se lasse jamais
Celle à chaque fois nouvelle,
L’histoire de sa vie.
Alors, dans la nuit je me sens revivre
Pleine d’une assurance qui, le jour s’oublie,
Je m’élève face à l’étrange compagnon
Et, forte de mes idées rebelles de mes idées de vie,
J’entre dans son infernale ronde,
Me trouvant enfin sur un terrain d’égalité
J’ose l’audace merveilleuse d’un échange passionné…
J’aime la nuit.
J’aime la nuit parce qu’elle me permet d’être libre.
Elle me permet tout doucement, discrètement,
Pendant qu’il dort et fait l’innocent,
D’enlacer le monde de mes bras pensants.
Elle me permet de lui parler amicalement.
El je le berce comme un tout jeune enfant
Je lui livre mes plus grands secrets
Lui fait part de mes brûlants désirs.
Et il devient compagnon tendre dans la nuit
Je me mets à la place de son sinistre vide
Et comble ses plus forts ennuis
En racontant l’histoire,
Celle dont on ne se lasse jamais
Celle à chaque fois nouvelle,
L’histoire de sa vie qui est à venir.
J’aime la nuit parce qu’elle me permet d’être libre.
Elle me permet tout doucement, discrètement,
Pendant qu’il dort et fait l’innocent,
De refaire le monde …