Complainte
Par Cécile Montier le lundi, décembre 14 1992, 16:10 - - complaintes - Lien permanent
La tête comme un livre Les pieds sur le sol vide Je nage entre deux eaux Cherche le chemin libre Où est le paradis Difficile à décrire Peut-on vivre facile En bohème indécis La vie est une crème Qui coule en artifice A défaut d’une trêve On achève ses fils Oh, vice de l’emblème Qui crie ta couleur blême Je voudrais te voir riche Pour pouvoir te maudire ! Où est passée la vie Je croyais la tenir Mais non elle est partie Fidèle à son caprice Car ainsi qu’un soleil Alla apparaît sans bruits Fait éclater merveilles Puis disparaît subit Ouvert est donc l’abîme Sans qui ne saurait plaire La vie est un mystère Un infini défi…