La tête comme un livre
Les pieds sur le sol vide
Je nage entre deux eaux
Cherche le chemin libre

Où est le paradis
Difficile à décrire
Peut-on vivre facile
En bohème indécis

La vie est une crème
Qui coule en artifice
A défaut d’une trêve
On achève ses fils

Oh, vice de l’emblème
Qui crie ta couleur blême
Je voudrais te voir riche
Pour pouvoir te maudire !

Où est passée la vie
Je croyais la tenir
Mais non elle est partie
Fidèle à son caprice

Car ainsi qu’un soleil
Alla apparaît sans bruits
Fait éclater merveilles
Puis disparaît subit

Ouvert est donc l’abîme
Sans qui ne saurait plaire
La vie est un mystère
Un infini défi…