Doucement torture la chair qui,
lentement, se fissure
douloureuse brûlure du grand mystère qui,
inlassablement, attache l’esprit à la matière
     enchaînement pervers dans le nœud coulant 
                     de la vie qui, petit à petit, 
                     autour de l’âme se resserre
                  piège inconscient et nécessaire
                 dans l’air cruel de l’atmosphère
                jeux d’innocence et de sacrilèges
               contournements et regards blêmes,
                  l’accomplissement se fait amer…