Un pas dans le sillage
De mon absence
Une main sur le visage
Qui me fait taire silence
Un geste.
La souffrance s’arrête
Par le seul contact
Léger, aveugle et sensuel
Un geste.
Et la folie du monde se calme
Le regard s’apaise
Le regard ?
Il se reconnaît
Et retourne le paysage
Lentement les mots s’espacent
Et se réintègrent
La profonde douceur se rétablit
Comme se rétablit
L’ivresse de ce qui est…